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Épidémies. Prendre soin du vivant

L’exposition suit le fil historique de plusieurs grandes épidémies qui ont touché les sociétés humaines et bouleversé les vies. En s’appuyant sur des collections ethnographiques, de médecine, d’histoire naturelle et des œuvres contemporaines, elle nous invite à envisager les épidémies comme un phénomène biologique mais aussi social.

Durant l’Antiquité, le monde romain commerce avec l’Asie et l’Afrique du Nord et devient un espace de confluence pour des pathogènes virulents, qui circulent dès lors entre trois continents.

À partir du 14e siècle, le choc de la « peste noire », qui se propage depuis l’Asie vers l’Europe en suivant les mêmes routes commerciales, amène les autorités à prendre des mesures sanitaires, telles que l’isolement. D’autres épidémies, parmi lesquelles la variole, se sont étendues à l’échelle du globe. Autour de cette maladie, sur tous les continents et dans différentes cultures, les croyances ont cohabité avec les prémices de la vaccination.

Par la suite, à partir de la fin du 19e siècle, les microbiologistes cultivent les microbes en laboratoire et créent vaccins et sérums, donnant l’espoir d’un monde sans épidémies.

Ebola, VIH, SARS… les 20e et 21e siècles sont pourtant marqués par l’émergence de maladies infectieuses, le plus souvent d’origine animale, invitant à repenser nos relations à la faune sauvage et à l’élevage. Dans un monde où santé humaine, santé animale et santé environnementale sont liées, l’enjeu est désormais de prendre soin de l’ensemble du vivant.

Une exposition du musée des Confluences d’après un concept original du National Museum of Natural History, Smithsonian Institution de Washington